Izza Génini est une réalisatrice, productrice et distributrice de cinéma, née à Casablanca en 1942. C’est en 1960 qu’elle quitte son Maroc natal pour suivre ses parents en France. Après des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’École des Langues Orientales, elle s’engage dans le cinéma. Chargée de l’accueil et des relations extérieures aux Festivals de Tours et d’Annecy, elle prend ensuite la direction de la salle de projection privée le Club 70 à Paris, lieu de rencontres des professionnels de cinéma. En 1973, avec Louis Malle et Claude Nedjar, ils créent la société SOGEAV (aujourd’hui dénommée OHRA) pour le rachat de la salle qui développera par la suite la promotion de films marocains : LES MILLE ET UNE MAINS de Souheil Ben Barka, ALYAM ALYAM et TRANSES de Ahmed El Maânouni, et aussi l‘exportation de films en Afrique comme RUE CASES-NEGRES de Euzhan Palcy, BOB MARLEY, REGGAE SUNSPLASH de Stefan Paul... ainsi que de la distribution en salles de films tels que IL BACIO DI TOSCA de Daniel Schimid ou ABLAKON de Roger Gnoan M'Bala. En 1987, date de fermeture de la salle de projection et après quelques productions de longs métrages dont en 1981, TRANSES, réalisé par Ahmed El Maanouni (et qui sera choisi pour trente ans plus tard par Martin Scorcese pour lancer sa Wolrd Cinema Fondation dédiée à la remasterisation de films du monde), Izza Genini se lance dans la réalisation de films documentaires essentiellement consacrés à la musique et à la culture du Maroc. Depuis 2013, elle réalise aussi des documentaires plus personnels et privés qu'elle regroupe dans ce qu'elle appelle son "Cinéma Maison". Elle est lauréate de différents prix, comme le Pomegranate Award for life achievement, remise par l’American Sephardi Federation à New York, et ses films remportent plusieurs récompenses comme le Prix du Festival du film d'Histoire de Pessac pour RETROUVER OULED MOUMEN, le prix Mediterraneos pour NUBA D'OR ET DE LUMIERE à Grenade, le Prix du festival International Tourfilm à Montecatini Terme en Italie pour MAROC CORPS ET AME, ou encore la Mention d'Honneur au festival international de Valladolid pour DES LUTHS ET DELICES. Suite aux nombreuses rétrospectives et programmations de ses films à travers le monde, la plupart existent en versions sous-titrées anglais, espagnol, italien, polonais, hébreu.. Elle intervient régulièrement dans des Master class et conférences, notamment autour du cinéma documentaire, dans différents pays du monde.
Les tambours emplissaient l'espace. Il y en avait des ronds, des plats, des ventrus... Il y en avait de minuscules et d'énormes comme ceux des musiciens qui venaient virevolter sous nos fenêtres à Casablanca..." Izza Génini se souvient et s'interroge à travers ce film sur la place mystérieuse que tient la musique dans sa relation à un être, à son monde d'origine mais aussi et surtout à lui-même...
Bâti sur une vaste oliveraie au sud de Marrakech, Oulad Moumen est le village où fut fondée dans les années 10 la famille Edery. La migration, marocaine d'abord, mondiale ensuite, a transplanté les membres de cette famille, les a séparés, transformés et assimilés à d'autres cultures. Izza Génini, réalisatrice, les réunit à Oulad Moumen, sur les lieux de leurs origines. Le film retrace la saga d...
"L'art de l'embellissement repose entre les mains d'une femme nommée Zyana dans le Nord, Neggaffa partout ailleurs au Maroc. Hajja Khadija nous initie aux secrets et de la beauté et de la séduction...." La documentariste Izza Génini et sa caméra à la fois ethnographe et intimiste, si proche des corps, des visages et des objets, nous immergent dans les merveilles d'un patrimoine culturel marocai...
Dans le Moyen-Atlas, autour de Khenifra les tribus Zayane et Ichker se réunissent sous la direction du "Maestro" Moha u Hoceine pour célébrer la noce mythique de Asli et Taslit, le Fiancé et le Fiancée. Dans ces régions berbères, ils sont les symboles du Ciel et de la Terre qui, par leurs chants et leurs danses, feront jaillir les forces vives de la nature.
Nûba d'or et de lumière raconte l'histoire d'une musique. La musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie... A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 siècles, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sép...
Fête populaire, pèlerinage religieux, souk et foire commerciale, le Moussem est la manifestation la plus emblématique de la vie traditionnelle marocaine. A Moulay Abdallah, face à l'Océan Atlantique, au sud d'El Jadida, plus d'un millier de chevaux et de cavaliers se réunissent pour la compétition de plus célèbre des fantasias. Toufik NAOMI, 22 ans, l'un des plus doués des cavaliers, en sera l'...
Le malhoune signifie "parole dialectale chantée. A Meknès, Hajj Houceine Toulali, maître incontesté de ce genre musical nous révèle les subtilités de cette langue millénaire et savoureuse. Réunis dans les traditionnels salons de musique, les amateurs éclairés et de simples artisans composent des poèmes sur un rythme cadencé.
Entre Volubilis et Meknès, le sanctuaire de Moulay Idriss 1er est le théâtre d'un des plus importants pèlerinages du Maroc. Pendant huit jours, au son des tambours et des hautbois, confréries soufi et simples pèlerins défilent sur des rythmes lancinants, en quête de bénédictions et de transes libératrices.
L’Afrique Noire coule dans les veines du Maroc. Esclaves arrivés dès le XV° siècle avec l'or du Soudan Occidental, les Gnaouas ont formé des confréries qui pratiquent encore des rituels de possession et d'exorcisme. Au cours de la lila, les chants en bambara, le rythme du guembri, le crépitement des crotales métalliques et le battement sourd du tambour appellent les mlouks, les génies bienveill...
C’est à Tétouan surnommée "Fille de Grenade" que le légendaire maître de musique Abdelsadek Chekara et son orchestre interprètent le répertoire classique arabo-andalou des noubas, suites musicales aux accents de flamenco, héritées l'Andalousie toute proche.
Dans ce film on assiste à la rencontre exceptionnelle à Paris des deux maîtres de musique arabo-andalouse, le rabbin Haim Louk et le maître Abdelsadek Chekara. On est témoin de comment Juifs et Musulmans marocains ont préservé avec ferveur les trésors de leur patrimoine musical commun. Hérité de l'Andalousie à son Age d'ôr, le matruz justifie les entrelas d'une «broderie».
Interprété par les cheikhate - musiciennes itinérantes - la aîta est le cri qui devient chant, chant qui devient appel : appel à la memoire, appel à temoin de la douleur, appel au depassement de sol, la aïta est aussi un cri d'amour et d'espérance. Au Moussem de Moulay Abdallah, au sud de Casablanca, la diva marocaine Fatna Bent El Hocine et sa troupe Oulad Aguida réjouissent les milliers de ca...
Dans la vallée d'Aït Bouguemez dans le Haut-Atlas, la musique est l'expression naturelle de cet univers primordial : les polyphonies aigües des femmes, leurs youyous stridents accompagnent chacune de leurs actions.
Les tambours emplissaient l'espace. Il y en avait des ronds, des plats, des ventrus... Il y en avait de minuscules et d'énormes comme ceux des musiciens qui venaient virevolter sous nos fenêtres à Casablanca..." Izza Génini se souvient et s'interroge à travers ce film sur la place mystérieuse que tient la musique dans sa relation à un être, à son monde d'origine mais aussi et surtout à lui-même...
Bâti sur une vaste oliveraie au sud de Marrakech, Oulad Moumen est le village où fut fondée dans les années 10 la famille Edery. La migration, marocaine d'abord, mondiale ensuite, a transplanté les membres de cette famille, les a séparés, transformés et assimilés à d'autres cultures. Izza Génini, réalisatrice, les réunit à Oulad Moumen, sur les lieux de leurs origines. Le film retrace la saga d...
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L’Afrique Noire coule dans les veines du Maroc. Esclaves arrivés dès le XV° siècle avec l'or du Soudan Occidental, les Gnaouas ont formé des confréries qui pratiquent encore des rituels de possession et d'exorcisme. Au cours de la lila, les chants en bambara, le rythme du guembri, le crépitement des crotales métalliques et le battement sourd du tambour appellent les mlouks, les génies bienveill...
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