Nûba d'or et de lumière raconte l'histoire d'une musique. La musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie... A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 siècles, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sépharades, puis replantée au Maghreb, s'épanouit au Maroc sous le nom d'el Ala.
Réalisateur | Izza Genini / عزة جنيني |
Acteurs | Mohammed Briouel, Ihsan Rmiki, Anas Belhachmi, Françoise Atlan, Noureddine Tahiri |
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NÛBA D'OR ET DE LUMIERE
en VOD
de Izza Génini
Documentaire, Maroc, 2007
Nûba d'or et de lumière raconte l'histoire d'une musique. La musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie... A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 siècles, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sépharades, puis replantée au Maghreb, s'épanouit au Maroc sous le nom d'el Ala.
OHRA Productions
Nûba d’Or et de Lumière" est le premier film marocain récompensé en 2008 par le Prix "Mediterranos" décerné à Grenade par la Radio Television andalouse.
"Je vivais à Paris depuis une quinzaine d’années quand, un jour de mars 1973, nous décidons avec mon mari de prendre une semaine de vacances au Maroc. […] Les mots d’arabe remontèrent spontanément à mes lèvres, certains gestes et réflexes que je croyais relégués à un passé dépassé reprirent naturellement place, et ces musiques que je dédaignais adolescente, retrouvèrent grâce à mes oreilles. Je vivais là les prémices de retrouvailles amoureuses avec mon pays d’origine qui allaient me conduire à l’aventure la plus exaltante de ma vie professionnelle…"
Izza Génini, août 2013
NÛBA D'OR ET DE LUMIERE
en VOD
de Izza Génini
Documentaire, Maroc, 2007
Nûba d'or et de lumière raconte l'histoire d'une musique. La musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie... A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 siècles, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sépharades, puis replantée au Maghreb, s'épanouit au Maroc sous le nom d'el Ala.
OHRA Productions
Nûba d’Or et de Lumière" est le premier film marocain récompensé en 2008 par le Prix "Mediterranos" décerné à Grenade par la Radio Television andalouse.
"Je vivais à Paris depuis une quinzaine d’années quand, un jour de mars 1973, nous décidons avec mon mari de prendre une semaine de vacances au Maroc. […] Les mots d’arabe remontèrent spontanément à mes lèvres, certains gestes et réflexes que je croyais relégués à un passé dépassé reprirent naturellement place, et ces musiques que je dédaignais adolescente, retrouvèrent grâce à mes oreilles. Je vivais là les prémices de retrouvailles amoureuses avec mon pays d’origine qui allaient me conduire à l’aventure la plus exaltante de ma vie professionnelle…"
Izza Génini, août 2013
Version française
English version
"L'art de l'embellissement repose entre les mains d'une femme nommée Zyana dans le Nord, Neggaffa partout ailleurs au Maroc. Hajja Khadija nous initie aux secrets et de la beauté et de la séduction...." La documentariste Izza Génini et sa caméra à la fois ethnographe et intimiste, si proche des corps, des visages et des objets, nous immergent dans les merveilles d'un patrimoine culturel marocai...
Les tambours emplissaient l'espace. Il y en avait des ronds, des plats, des ventrus... Il y en avait de minuscules et d'énormes comme ceux des musiciens qui venaient virevolter sous nos fenêtres à Casablanca..." Izza Génini se souvient et s'interroge à travers ce film sur la place mystérieuse que tient la musique dans sa relation à un être, à son monde d'origine mais aussi et surtout à lui-même...
Bâti sur une vaste oliveraie au sud de Marrakech, Oulad Moumen est le village où fut fondée dans les années 10 la famille Edery. La migration, marocaine d'abord, mondiale ensuite, a transplanté les membres de cette famille, les a séparés, transformés et assimilés à d'autres cultures. Izza Génini, réalisatrice, les réunit à Oulad Moumen, sur les lieux de leurs origines. Le film retrace la saga d...
Interprété par les cheikhate - musiciennes itinérantes - la aîta est le cri qui devient chant, chant qui devient appel : appel à la memoire, appel à temoin de la douleur, appel au depassement de sol, la aïta est aussi un cri d'amour et d'espérance. Au Moussem de Moulay Abdallah, au sud de Casablanca, la diva marocaine Fatna Bent El Hocine et sa troupe Oulad Aguida réjouissent les milliers de ca...
L’Afrique Noire coule dans les veines du Maroc. Esclaves arrivés dès le XV° siècle avec l'or du Soudan Occidental, les Gnaouas ont formé des confréries qui pratiquent encore des rituels de possession et d'exorcisme. Au cours de la lila, les chants en bambara, le rythme du guembri, le crépitement des crotales métalliques et le battement sourd du tambour appellent les mlouks, les génies bienveill...
Entre Volubilis et Meknès, le sanctuaire de Moulay Idriss 1er est le théâtre d'un des plus importants pèlerinages du Maroc. Pendant huit jours, au son des tambours et des hautbois, confréries soufi et simples pèlerins défilent sur des rythmes lancinants, en quête de bénédictions et de transes libératrices.
C’est à Tétouan surnommée "Fille de Grenade" que le légendaire maître de musique Abdelsadek Chekara et son orchestre interprètent le répertoire classique arabo-andalou des noubas, suites musicales aux accents de flamenco, héritées l'Andalousie toute proche.
Dans ce film on assiste à la rencontre exceptionnelle à Paris des deux maîtres de musique arabo-andalouse, le rabbin Haim Louk et le maître Abdelsadek Chekara. On est témoin de comment Juifs et Musulmans marocains ont préservé avec ferveur les trésors de leur patrimoine musical commun. Hérité de l'Andalousie à son Age d'ôr, le matruz justifie les entrelas d'une «broderie».