Un riche bijoutier de Fès, Hadj Benmoussa, polygame, semble gérer « harmonieusement » l’entente entre ses trois femmes jusqu’au jour où il répudie, pour la troisième fois et une fois de trop, sa troisième épouse, la jeune et belle Houda. Le réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes, les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître. Devenu adulte le cinéaste se rappelle avec nostalgie de ce temps de douceur : « Et comme je ne suis pas polygame, j’ai considéré que la meilleure façon pour moi de secouer les idées préconçues était de raconter une histoire légère où la pointe d’humour et le bon mot se substituent à l’analyse et où les personnages sont affectueusement croqués. C’est ma manière à moi de dénoncer en amusant. »
Réalisateur | Mohamed Abderrahman Tazi / محمد عبد الرحمن التازي |
Acteurs | Amina Rachid / أمينة رشيد, Bachir Skirej / بشير سكيرج, Mouna Fettou / منى فتو, Naima Lemcherqui / نعيمة لمشرقي |
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A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME
en VOD
Un riche bijoutier de Fès, Hadj Benmoussa, polygame, semble gérer « harmonieusement » l’entente entre ses trois femmes jusqu’au jour où il répudie, pour la troisième fois et une fois de trop, sa troisième épouse, la jeune et belle Houda. Le réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes, les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître. Devenu adulte le cinéaste se rappelle avec nostalgie de ce temps de douceur : « Et comme je ne suis pas polygame, j’ai considéré que la meilleure façon pour moi de secouer les idées préconçues était de raconter une histoire légère où la pointe d’humour et le bon mot se substituent à l’analyse et où les personnages sont affectueusement croqués. C’est ma manière à moi de dénoncer en amusant. »
Ce film vous est présenté dans son format original, dans la qualité de numérisation la plus récente disponible.
Récompenses et distinctions
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1993, Festival Cinemed de Montpellier, France |
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1993, Festival des films du monde de Montréal, Canada |
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1995, Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou , FESPACO, Burkina Faso |
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1994, Journées cinématographiques de Carthage, Tunisie |
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1995, Festival national du film marocain de Tanger, Maroc |
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2013, FCAT Cordoba, Espagne |
A propos du film
L'idée originale du film vient des souvenirs d'enfance de Mohamed Abderahman Tazi. Il a toutefois confié l'écriture du scénario à la scénariste et réalisatrice Farida Benlyazid. Les dialogues sont d'elle et du dramaturge et parolier Ahmed Taïb El Alj, qui joue par ailleurs dans le film le rôle du bijoutier confrère de El Hadj. Leurs dialogues ciselés, emprunts d'une ironie clairvoyante et de sagesse proverbiale, d'une écriture proche de la fable, croquent la vanité masculine et saluent la résilience et la solidarité féminines, faisant de cette comédie une satire sociale pleine d'audace et de malice, qui va bien au-delà des préjugés sur la polygamie et le patriarcat au Maroc. En témoignent aussi les nombreux miroirs utilisés à maintes reprises dans le film, qu'on peut voir tantôt comme la marque du miroir social qu'est le cinéma, tantôt comme comme l'oeil dissimulé du cinéaste, qui se régale à épier ses personnages, la vanité de certains, le sourire complice et cajoleur des autres. Le film est aussi prétexte à nous montrer avec une précision et une élégance rares des scènes presque ethnographiques de la vie privative d'un foyer de la bourgeoisie traditionnelle à Fès, un univers régenté par le féminin. Le soin apporté aux décors, aux accessoires, aux costumes, à la lumière, à la mise en scène et à la construction de chacun des plans, forment un style cinématographique propre à Abderrahman Tazi, qui ne sacrifie à aucun moment à la nostalgie de son passé sa rigueur esthétique et son sens aigu du récit. Plan par plan, il a fabriqué une fable devenue culte et dont les personnages sont entrés, presque instantanément après leur première apparition à l'écran en 1993, dans le patrimoine comique marocain.
En plus des personnages principaux, incarnés par des acteurs déjà renommés ou bien révélés par le film, on apprécie aussi la participation furtive d'autres personnalités, comme la femme de lettres et sociologue Fatima Mernissi (qui joue le rôle de la mère d'un prétendant pour Houda), le peintre Mehdi Qotbi (qui interprète le deuxième mari de Houda), ou encore le célèbre journaliste et animateur de télévision Abderrahim Bargache. Beaucoup des comédiens du film nous ont hélas quitté : Amina Rachid, Ahmed Taib El Alj, Bachir Skirej, Mohamed Saïd Afifi, Fatima Mernissi et Abderrahim Bargache ne sont plus de ce monde, mais A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME, parmi bien d'autres films, pièces de théâtres, textes et moments forts de la télévision où ils se sont illustrés, nous permettent de les voir et les revoir encore et d'apprécier leur talent.
AFLAMIN, 2021
A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME
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Un riche bijoutier de Fès, Hadj Benmoussa, polygame, semble gérer « harmonieusement » l’entente entre ses trois femmes jusqu’au jour où il répudie, pour la troisième fois et une fois de trop, sa troisième épouse, la jeune et belle Houda. Le réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes, les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître. Devenu adulte le cinéaste se rappelle avec nostalgie de ce temps de douceur : « Et comme je ne suis pas polygame, j’ai considéré que la meilleure façon pour moi de secouer les idées préconçues était de raconter une histoire légère où la pointe d’humour et le bon mot se substituent à l’analyse et où les personnages sont affectueusement croqués. C’est ma manière à moi de dénoncer en amusant. »
Ce film vous est présenté dans son format original, dans la qualité de numérisation la plus récente disponible.
Récompenses et distinctions
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1993, Festival Cinemed de Montpellier, France |
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1993, Festival des films du monde de Montréal, Canada |
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1995, Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou , FESPACO, Burkina Faso |
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1994, Journées cinématographiques de Carthage, Tunisie |
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1995, Festival national du film marocain de Tanger, Maroc |
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2013, FCAT Cordoba, Espagne |
A propos du film
L'idée originale du film vient des souvenirs d'enfance de Mohamed Abderahman Tazi. Il a toutefois confié l'écriture du scénario à la scénariste et réalisatrice Farida Benlyazid. Les dialogues sont d'elle et du dramaturge et parolier Ahmed Taïb El Alj, qui joue par ailleurs dans le film le rôle du bijoutier confrère de El Hadj. Leurs dialogues ciselés, emprunts d'une ironie clairvoyante et de sagesse proverbiale, d'une écriture proche de la fable, croquent la vanité masculine et saluent la résilience et la solidarité féminines, faisant de cette comédie une satire sociale pleine d'audace et de malice, qui va bien au-delà des préjugés sur la polygamie et le patriarcat au Maroc. En témoignent aussi les nombreux miroirs utilisés à maintes reprises dans le film, qu'on peut voir tantôt comme la marque du miroir social qu'est le cinéma, tantôt comme comme l'oeil dissimulé du cinéaste, qui se régale à épier ses personnages, la vanité de certains, le sourire complice et cajoleur des autres. Le film est aussi prétexte à nous montrer avec une précision et une élégance rares des scènes presque ethnographiques de la vie privative d'un foyer de la bourgeoisie traditionnelle à Fès, un univers régenté par le féminin. Le soin apporté aux décors, aux accessoires, aux costumes, à la lumière, à la mise en scène et à la construction de chacun des plans, forment un style cinématographique propre à Abderrahman Tazi, qui ne sacrifie à aucun moment à la nostalgie de son passé sa rigueur esthétique et son sens aigu du récit. Plan par plan, il a fabriqué une fable devenue culte et dont les personnages sont entrés, presque instantanément après leur première apparition à l'écran en 1993, dans le patrimoine comique marocain.
En plus des personnages principaux, incarnés par des acteurs déjà renommés ou bien révélés par le film, on apprécie aussi la participation furtive d'autres personnalités, comme la femme de lettres et sociologue Fatima Mernissi (qui joue le rôle de la mère d'un prétendant pour Houda), le peintre Mehdi Qotbi (qui interprète le deuxième mari de Houda), ou encore le célèbre journaliste et animateur de télévision Abderrahim Bargache. Beaucoup des comédiens du film nous ont hélas quitté : Amina Rachid, Ahmed Taib El Alj, Bachir Skirej, Mohamed Saïd Afifi, Fatima Mernissi et Abderrahim Bargache ne sont plus de ce monde, mais A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME, parmi bien d'autres films, pièces de théâtres, textes et moments forts de la télévision où ils se sont illustrés, nous permettent de les voir et les revoir encore et d'apprécier leur talent.
AFLAMIN, 2021
SOUS-TITRES FRANCAIS / ENGLISH SUBTITLES
Lalla Hobbi est le 2ème volet de la saga de Haj Benmoussa, suite de A la recherche du mari de ma femme. Après un essai infructueux de traversée du détroit de Gibraltar à bord d’une patera, Haj Ben Moussa se fait accueillir par les gendarmes, et enfermer à la prison de Tanger. Toute la famille et les amis se mobilisent pour tenter l’impossible afin de le sortir de ce mauvais pas, et le ramener c...
Afin d’honorer le testament de son frère décédé et de faire valoir ses droits de tutelle, Mokhtar, un Adel (notaire) sexagénaire, célibataire, misogyne et héritier comme plusieurs autres proches, est déterminé à exaucer les dernières volontés du défunt. Il doit ainsi trouver coûte que coûte un mari à sa nièce Marzaka, une hôtesse de l’air bientôt trentenaire, pour qu’elle échappe au vil destin ...
Un chauffeur, mi-naïf, mi-fou, dépossédé du chargement de son camion, ne peut plus retourner vers le sud, vers son employeur, propriétaire desdits camion et chargement... Il est ainsi condamné à fuir et fait route vers le Nord...