Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde. Cependant, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois copains n'auront qu'un seul but, lui offrir l'enterrement qu'il mérite.
ALI ZAOUA
de Nabil Ayouch
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde. Cependant, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois copains n'auront qu'un seul but, lui offrir l'enterrement qu'il mérite.
ALI ZAOUA, lors de sa première sortie en 2000, a marqué toute une génération de marocains. Distribué dans près de 30 pays, il avait remporté près de 50 prix en festivals et a été l'entrée marocaine pour les Oscars.
20 ans après, ALI ZAOUA, l’un des tout premiers films du réalisateur Nabil Ayouch, ressort dans une version restaurée. Si le montage est le même, l’expérience du film dans cette qualité d’image et de son sera inédite, même pour les spectateurs qui l’ont déjà vu à sa première sortie.
Mais au-delà du plaisir cinématographique qu’offre cette remasterisation, la ressortie d’Ali Zaoua est pour Nabil Ayouch l’occasion de remettre le sujet des enfants des rues au cœur du débat public et de sensibiliser toutes les forces agissantes autour de leur situation.
Récompenses et distinctions
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2001, Oscars, Etats-Unis |
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2001, Festival national du film à Marrakech, Maroc Grand Prix, Prix du meilleur scénario et du meilleur montage |
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2000, Festival international du film de Stockholm, Suède Grand prix pour le meilleur film |
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2000, Festival du film de Toronto, Canada Prix Planet Africa Section |
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2001, Festival panafricain de Ouagadougou Fespaco, Burkina Faso Etalon d’Or (Grand Prix) Prix COE dans la catégorie Film d’espoir |
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2000, Festival du film africain de Khouribga, Maroc Prix du meilleur second rôle et grand prix du meilleur film |
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2001, Festival International de cinéma d’Alexandrie, Egypte Prix du meilleur film, Prix du meilleur réalisateur, Prix du meilleur montage et Prix des meilleurs comédiens |
Grand prix de l'UNICEF, Prix du meilleur film au Festival du film méditerranéen de Cologne (Allemagne), Prix du jury œcuménique au Festival du film de Montréal (Canada), Prix du public au Festival international du film d’Amiens (France), Mention spéciale du Jury au Festival international du film de Bergen (Norvège), Prix du film d’art et Prix de la meilleure fiction au Festival de Mannheim-Heidelberg (Allemagne), Prix du public au Festival du film méditerranéen de Bruxelles (Belgique), Prix du meilleur film au Festival d'Osnabrück (Allemagne), Gryphon de bronze au Festival du film de Giffoni (Italie), Prix du meilleur film et prix Fipresci au Festival de Kerala (Inde), Bayard d’or du meilleur comédien et prix du Meilleur comédien du Sud de l’ACCT, Prix du jury Junior au Festival international du film francophone de Namur (Belgique), Prix du public au Festival Black Movie - Cinéma des autres mondes - à Genève (Suisse), Troisième prix du meilleur film au festival du film africain de Milan (Italie), Prix FICC - Mention spéciale du Jury œcuménique, Prix Don Quixote au Festival international du film des enfants et de la jeunesse de Zlin (République Tchèque), Prix Gras-Savoye de la meilleure musique au Festival d’Auxerre (France), Grand prix au Festival international du film pour enfants de Buster (Danemark), Prix du jury des jeunes aux journées du cinéma africain de Ferney-Voltaire (France), Prix interconfessionnel au Festival international du film de Saint-Louis (Etats-Unis).
A propos du film
"(...) il (Nabil Ayouch) retrouve la vérité et l'émotion du grand cinéma, qui fait se confronter le réalisme du thème et des héros avec l'émerveillement d'un univers poétique du côté de Jean Vigo et de Vittorio de Sica."
Le Figaro, 2001
"Ali Zaoua est traversé par la même tension qui tient en vie ces gamins, faite d'ironie cinglante face au malheur et d'une rage, aussi, qui leur arrache quelques larmes, jamais de plaintes. Ce sont de vrais héros de cinéma."
Telerama, 2001
"Les enfants sont d'un maniement délicat à l'écran. Il est si facile de s'en servir pour arracher larmes ou sourires attendris. Surtout quand ils sont pauvres. Or il n'y a guère plus pauvre qu'Ali et ses trois amis, Kwita, Omar et Boubker, des petits garçons qui attendent l'adolescence en vivotant dans les rues de Casablanca. Au tout début du film, Nabil Ayouch montre le quatuor saisi par la caméra d'une journaliste de télévision compatissante à souhait. Ali raconte qu'il s'est enfui de chez lui parce que sa mère voulait vendre ses yeux.
Un temps, l'on peut croire que Nabil Ayouch pose cette séquence à l'entrée de son histoire pour faire monter les enjeux mélodramatiques. Cette vérité horrible va se compliquer, de par la volonté du cinéaste de ne pas réduire ses personnages au statut de victimes. Mais aussi de par la brusque convulsion dramatique qui fait basculer Ali Zaoua à peine les personnages installés dans le décor.
Si l'on veut profiter de cette excellente audace de scénario, on arrêtera ici sa lecture, pour éventuellement la reprendre après la vision d'un film, qui, de toute façon vaut le détour par une salle de cinéma. Mais on est obligé, pour parler encore un peu d'Ali et de ses camarades, de révéler la péripétie suivante : Ali meurt, lors d'une rixe qui oppose sa petite bande au gang terrifiant mené par Dib (Saïd Taghmaoui), un muet couturé de cicatrices qui veut maintenir sous sa coupe tous les enfants des rues de Casablanca. Et ce sont les trois survivants qui décident d'anoblir enfin Ali en lui organisant des obsèques de prince.
Ces efforts désordonnés sont filmés avec un mélange de compassion et d'humour qui tiennent soigneusement le film à l'écart de l'émotion facile. En général, on attribue le mérite des prouesses des enfants comédiens à la direction d'acteurs. Il se peut que Nabil Ayouch ait eu de la chance et ait trouvé d'un seul coup trois petits génies : de toute façon, Mounïm Kbab, Mustapha Hansali et Hicham Moussoune portent le film de bout en bout sur leurs épaules, avec une énergie, une violence, une cruauté qui accentuent encore leur fragilité d'enfants livrés à eux-mêmes."
Le Monde, 2001
"Ali Zaoua may have been left to wander the streets of Casablanca with the rest of the city's glue-sniffing street urchins, but when he's killed in a stone fight with a gang of boys, his three friends decide to bury him "like a prince".
Eking out a life amid the squalor of Morocco's port and taking refuge in the city's abandoned construction sites, Kwita, Omar, and Boubker don't have much chance of giving him the funeral he deserves. They can barely find enough food to eat, whatever money they steal gets spent on glue, and deaf-and-dumb gang leader Dib (Saïd Taghmaoui, from "Three Kings") is after them.
Nabil Ayouch's film immerses us in the lives of these grubby street kids, limiting the adult roles to just three characters. It's at its best when showing us the fractured innocence that these children share - they may only be eight, but they've already developed an understanding of the harsh realities of the world that's far beyond their years. At the same time, Ayouch captures their childish dreams in a series of (glue-induced) hallucinations where a series of chalk drawings come to life.
The script puts this clash between innocence and experience to good effect in the marvellous dialogue that constantly switches from naiveté to profanity and back again. But it's the beguiling performances from the three young children that are really captivating, and it's their sense of the comic and the tragic elements of their predicament that gives the film its enjoyable energy. A real treat."
BBC Films review, 2002
ALI ZAOUA
de Nabil Ayouch
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde. Cependant, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois copains n'auront qu'un seul but, lui offrir l'enterrement qu'il mérite.
ALI ZAOUA, lors de sa première sortie en 2000, a marqué toute une génération de marocains. Distribué dans près de 30 pays, il avait remporté près de 50 prix en festivals et a été l'entrée marocaine pour les Oscars.
20 ans après, ALI ZAOUA, l’un des tout premiers films du réalisateur Nabil Ayouch, ressort dans une version restaurée. Si le montage est le même, l’expérience du film dans cette qualité d’image et de son sera inédite, même pour les spectateurs qui l’ont déjà vu à sa première sortie.
Mais au-delà du plaisir cinématographique qu’offre cette remasterisation, la ressortie d’Ali Zaoua est pour Nabil Ayouch l’occasion de remettre le sujet des enfants des rues au cœur du débat public et de sensibiliser toutes les forces agissantes autour de leur situation.
Récompenses et distinctions
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2001, Oscars, Etats-Unis |
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2001, Festival national du film à Marrakech, Maroc Grand Prix, Prix du meilleur scénario et du meilleur montage |
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2000, Festival international du film de Stockholm, Suède Grand prix pour le meilleur film |
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2000, Festival du film de Toronto, Canada Prix Planet Africa Section |
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2001, Festival panafricain de Ouagadougou Fespaco, Burkina Faso Etalon d’Or (Grand Prix) Prix COE dans la catégorie Film d’espoir |
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2000, Festival du film africain de Khouribga, Maroc Prix du meilleur second rôle et grand prix du meilleur film |
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2001, Festival International de cinéma d’Alexandrie, Egypte Prix du meilleur film, Prix du meilleur réalisateur, Prix du meilleur montage et Prix des meilleurs comédiens |
Grand prix de l'UNICEF, Prix du meilleur film au Festival du film méditerranéen de Cologne (Allemagne), Prix du jury œcuménique au Festival du film de Montréal (Canada), Prix du public au Festival international du film d’Amiens (France), Mention spéciale du Jury au Festival international du film de Bergen (Norvège), Prix du film d’art et Prix de la meilleure fiction au Festival de Mannheim-Heidelberg (Allemagne), Prix du public au Festival du film méditerranéen de Bruxelles (Belgique), Prix du meilleur film au Festival d'Osnabrück (Allemagne), Gryphon de bronze au Festival du film de Giffoni (Italie), Prix du meilleur film et prix Fipresci au Festival de Kerala (Inde), Bayard d’or du meilleur comédien et prix du Meilleur comédien du Sud de l’ACCT, Prix du jury Junior au Festival international du film francophone de Namur (Belgique), Prix du public au Festival Black Movie - Cinéma des autres mondes - à Genève (Suisse), Troisième prix du meilleur film au festival du film africain de Milan (Italie), Prix FICC - Mention spéciale du Jury œcuménique, Prix Don Quixote au Festival international du film des enfants et de la jeunesse de Zlin (République Tchèque), Prix Gras-Savoye de la meilleure musique au Festival d’Auxerre (France), Grand prix au Festival international du film pour enfants de Buster (Danemark), Prix du jury des jeunes aux journées du cinéma africain de Ferney-Voltaire (France), Prix interconfessionnel au Festival international du film de Saint-Louis (Etats-Unis).
A propos du film
"(...) il (Nabil Ayouch) retrouve la vérité et l'émotion du grand cinéma, qui fait se confronter le réalisme du thème et des héros avec l'émerveillement d'un univers poétique du côté de Jean Vigo et de Vittorio de Sica."
Le Figaro, 2001
"Ali Zaoua est traversé par la même tension qui tient en vie ces gamins, faite d'ironie cinglante face au malheur et d'une rage, aussi, qui leur arrache quelques larmes, jamais de plaintes. Ce sont de vrais héros de cinéma."
Telerama, 2001
"Les enfants sont d'un maniement délicat à l'écran. Il est si facile de s'en servir pour arracher larmes ou sourires attendris. Surtout quand ils sont pauvres. Or il n'y a guère plus pauvre qu'Ali et ses trois amis, Kwita, Omar et Boubker, des petits garçons qui attendent l'adolescence en vivotant dans les rues de Casablanca. Au tout début du film, Nabil Ayouch montre le quatuor saisi par la caméra d'une journaliste de télévision compatissante à souhait. Ali raconte qu'il s'est enfui de chez lui parce que sa mère voulait vendre ses yeux.
Un temps, l'on peut croire que Nabil Ayouch pose cette séquence à l'entrée de son histoire pour faire monter les enjeux mélodramatiques. Cette vérité horrible va se compliquer, de par la volonté du cinéaste de ne pas réduire ses personnages au statut de victimes. Mais aussi de par la brusque convulsion dramatique qui fait basculer Ali Zaoua à peine les personnages installés dans le décor.
Si l'on veut profiter de cette excellente audace de scénario, on arrêtera ici sa lecture, pour éventuellement la reprendre après la vision d'un film, qui, de toute façon vaut le détour par une salle de cinéma. Mais on est obligé, pour parler encore un peu d'Ali et de ses camarades, de révéler la péripétie suivante : Ali meurt, lors d'une rixe qui oppose sa petite bande au gang terrifiant mené par Dib (Saïd Taghmaoui), un muet couturé de cicatrices qui veut maintenir sous sa coupe tous les enfants des rues de Casablanca. Et ce sont les trois survivants qui décident d'anoblir enfin Ali en lui organisant des obsèques de prince.
Ces efforts désordonnés sont filmés avec un mélange de compassion et d'humour qui tiennent soigneusement le film à l'écart de l'émotion facile. En général, on attribue le mérite des prouesses des enfants comédiens à la direction d'acteurs. Il se peut que Nabil Ayouch ait eu de la chance et ait trouvé d'un seul coup trois petits génies : de toute façon, Mounïm Kbab, Mustapha Hansali et Hicham Moussoune portent le film de bout en bout sur leurs épaules, avec une énergie, une violence, une cruauté qui accentuent encore leur fragilité d'enfants livrés à eux-mêmes."
Le Monde, 2001
"Ali Zaoua may have been left to wander the streets of Casablanca with the rest of the city's glue-sniffing street urchins, but when he's killed in a stone fight with a gang of boys, his three friends decide to bury him "like a prince".
Eking out a life amid the squalor of Morocco's port and taking refuge in the city's abandoned construction sites, Kwita, Omar, and Boubker don't have much chance of giving him the funeral he deserves. They can barely find enough food to eat, whatever money they steal gets spent on glue, and deaf-and-dumb gang leader Dib (Saïd Taghmaoui, from "Three Kings") is after them.
Nabil Ayouch's film immerses us in the lives of these grubby street kids, limiting the adult roles to just three characters. It's at its best when showing us the fractured innocence that these children share - they may only be eight, but they've already developed an understanding of the harsh realities of the world that's far beyond their years. At the same time, Ayouch captures their childish dreams in a series of (glue-induced) hallucinations where a series of chalk drawings come to life.
The script puts this clash between innocence and experience to good effect in the marvellous dialogue that constantly switches from naiveté to profanity and back again. But it's the beguiling performances from the three young children that are really captivating, and it's their sense of the comic and the tragic elements of their predicament that gives the film its enjoyable energy. A real treat."
BBC Films review, 2002
ALI ZAOUA
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