Une adaptation du roman « Les puissants de Casablanca » de Rida Lamrini, qui met en scène une justice toute relative et l’impunité dont jouissent ceux qui se placent au dessus des lois. Une enquête est menée au sujet du meurtre d’une jeune fille, sur fond de règlements de comptes, alors que le pays est sous le coup d'un assainissement économique.
Réalisateur | Farida Benlyazid / فريدة بليزيد |
Acteurs | Amal Ayouch / أمل عيوش, Ichrak Baraoui / إشراق البراوي, Rachid El Ouali / رشيد الوالي, Younes Megri / يونس مڭري |
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CASABLANCA CASABLANCA
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Une adaptation du roman « Les puissants de Casablanca » de Rida Lamrini, qui met en scène une justice toute relative et l’impunité dont jouissent ceux qui se placent au dessus des lois. Une enquête est menée au sujet du meurtre d’une jeune fille, sur fond de règlements de comptes, alors que le pays est sous le coup d'un assainissement économique.
Récompenses et distinctions
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2006, 17ème Edition du Festival du Film Arabe de Fameck, France |
A propos du film
Extraits de l'entretien avec Farida Benlyazid : «Le film "Casablanca, Casablanca" est une forme d'engagement»
«Casablanca Casablanca» se présente comme une chronique sociale agrémentée d'une intrigue policière. Chez une cinéaste plutôt tournée vers la culture, le patrimoine, le rêve, qu'est-ce qui a motivé ce changement de genre ?
- L'envie d'une prise de parole citoyenne. Ce film est une forme d'engagement. En 1996 à l'époque de la grande campagne d'assainissement, je séjournais chez mon frère à Casablanca. Tous les soirs, il nous racontait les malheurs de ses employés. La psychose se répandait. Au début, tout le monde était d'accord : il fallait assainir les circuits commerciaux, les administrations. Mais cela s'est fait en dépit des lois. Il y a eu des abus épouvantables. Ce sont des choses que j'ai vécues de très près. Le livre de Rida Lamrini, Les Puissants de Casablanca, m'y a replongée. J'avais l'impression de connaître cette histoire, comme si je l'avais écrite. Je me suis dit : j'ai assez rêvé, c'est à nous de changer les choses. Il faut qu'on se manifeste, qu'on fasse parler la majorité silencieuse.
Parmi les dérives que dénonce le roman de Rida Lamrini quel est l'axe que vous avez privilégié?
- Celui de la justice. Cette campagne a donné lieu à des procès pour l'exemple et à de nombreux glissements. Beaucoup d'innocents ont payé pour les coupables. Or je pense qu'il ne peut y avoir de démocratie sans justice. Justice saine, droits de l'homme sont des thèmes que l'on retrouve au fil des conversations dans le film.
Les puissants de Casablanca est le premier ouvrage que vous adaptez au cinéma, que pensez-vous de cette expérience ?
- En fait, j'avais déjà travaillé à l'adaptation d'une pièce de Federico Garcia Lorca : La Casa de Bernarda Alba, mais le film n'est pas sorti. Pour «Casablanca Casablanca», mon problème était de bien respecter le texte, j'avais peur de trahir l'auteur. Son livre est très «visuel» mais il fallait une narration, un rythme spécial pour l'écran. J'ai longuement travaillé sur le scénario. Et puis Ahmed Boulane m'a aidé à le structurer. Le film me paraît moins mélodramatique que le livre. J'ai rajouté certaines scènes en fonction d'événements qui m'avaient marquée comme la création de Afak, association pour l'environnement. Dans le film, la femme de Amine s'engage pour la défense de l'environnement, on la voit ramasser des sacs en plastiques sur la plage avec des enfants. J'ai voulu développer les personnages féminins -les hommes y pensent rarement- et les présenter comme des femmes actives. Il y a aussi des passages du livre que je voulais filmer absolument comme celui où Ba Lahcen, épuisé dans la rue, croise le regard du gosse de riche qui passe en voiture. C'est un moment intense, un des ces hasards forts de l'existence.
Derrière la crise politico-sociale, vouliez-vous dresser un portrait de «Casa l'ogresse»?
- Certainement. J'ai vécu à Casablanca dans mon enfance. Je l'ai toujours entendue appeler «l'Ogresse», peut-être parce qu'elle fait peur, attire, grossit. C'est une ville que j'aime et où je reviens souvent. En tant que Tangéroise, j'étais attendue au tournant : tourner un film à Casablanca était une sorte de défi. J'ai voulu montrer la ville telle qu'elle est, avec sa pollution, son vacarme, ses trafics mais aussi le charme de sa medina, sa grande mosquée, ses quartiers riches.
Le Matin, 14 janvier 2003
CASABLANCA CASABLANCA
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Une adaptation du roman « Les puissants de Casablanca » de Rida Lamrini, qui met en scène une justice toute relative et l’impunité dont jouissent ceux qui se placent au dessus des lois. Une enquête est menée au sujet du meurtre d’une jeune fille, sur fond de règlements de comptes, alors que le pays est sous le coup d'un assainissement économique.
Récompenses et distinctions
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2006, 17ème Edition du Festival du Film Arabe de Fameck, France |
A propos du film
Extraits de l'entretien avec Farida Benlyazid : «Le film "Casablanca, Casablanca" est une forme d'engagement»
«Casablanca Casablanca» se présente comme une chronique sociale agrémentée d'une intrigue policière. Chez une cinéaste plutôt tournée vers la culture, le patrimoine, le rêve, qu'est-ce qui a motivé ce changement de genre ?
- L'envie d'une prise de parole citoyenne. Ce film est une forme d'engagement. En 1996 à l'époque de la grande campagne d'assainissement, je séjournais chez mon frère à Casablanca. Tous les soirs, il nous racontait les malheurs de ses employés. La psychose se répandait. Au début, tout le monde était d'accord : il fallait assainir les circuits commerciaux, les administrations. Mais cela s'est fait en dépit des lois. Il y a eu des abus épouvantables. Ce sont des choses que j'ai vécues de très près. Le livre de Rida Lamrini, Les Puissants de Casablanca, m'y a replongée. J'avais l'impression de connaître cette histoire, comme si je l'avais écrite. Je me suis dit : j'ai assez rêvé, c'est à nous de changer les choses. Il faut qu'on se manifeste, qu'on fasse parler la majorité silencieuse.
Parmi les dérives que dénonce le roman de Rida Lamrini quel est l'axe que vous avez privilégié?
- Celui de la justice. Cette campagne a donné lieu à des procès pour l'exemple et à de nombreux glissements. Beaucoup d'innocents ont payé pour les coupables. Or je pense qu'il ne peut y avoir de démocratie sans justice. Justice saine, droits de l'homme sont des thèmes que l'on retrouve au fil des conversations dans le film.
Les puissants de Casablanca est le premier ouvrage que vous adaptez au cinéma, que pensez-vous de cette expérience ?
- En fait, j'avais déjà travaillé à l'adaptation d'une pièce de Federico Garcia Lorca : La Casa de Bernarda Alba, mais le film n'est pas sorti. Pour «Casablanca Casablanca», mon problème était de bien respecter le texte, j'avais peur de trahir l'auteur. Son livre est très «visuel» mais il fallait une narration, un rythme spécial pour l'écran. J'ai longuement travaillé sur le scénario. Et puis Ahmed Boulane m'a aidé à le structurer. Le film me paraît moins mélodramatique que le livre. J'ai rajouté certaines scènes en fonction d'événements qui m'avaient marquée comme la création de Afak, association pour l'environnement. Dans le film, la femme de Amine s'engage pour la défense de l'environnement, on la voit ramasser des sacs en plastiques sur la plage avec des enfants. J'ai voulu développer les personnages féminins -les hommes y pensent rarement- et les présenter comme des femmes actives. Il y a aussi des passages du livre que je voulais filmer absolument comme celui où Ba Lahcen, épuisé dans la rue, croise le regard du gosse de riche qui passe en voiture. C'est un moment intense, un des ces hasards forts de l'existence.
Derrière la crise politico-sociale, vouliez-vous dresser un portrait de «Casa l'ogresse»?
- Certainement. J'ai vécu à Casablanca dans mon enfance. Je l'ai toujours entendue appeler «l'Ogresse», peut-être parce qu'elle fait peur, attire, grossit. C'est une ville que j'aime et où je reviens souvent. En tant que Tangéroise, j'étais attendue au tournant : tourner un film à Casablanca était une sorte de défi. J'ai voulu montrer la ville telle qu'elle est, avec sa pollution, son vacarme, ses trafics mais aussi le charme de sa medina, sa grande mosquée, ses quartiers riches.
Le Matin, 14 janvier 2003
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