LA PRIÈRE DE L'ABSENT


Au Maroc, pendant la résistance et la lutte pour l'indépendance dans les années cinquante, Mokhtar, jeune homme cultivé épris de raffinement, issu d'une famille bourgeoise de Fès, est à l'origine, bien involontairement, de la déchéance de Yamna qui devra payer le prix fort pour recouvrer dignité et liberté. D'après le roman éponyme de Tahar Benjelloun.



Multi-supports
Prix :

Choisissez votre mode d'accès :

S'abonner !

Ce film est présenté dans son format original. Selon leur ancienneté, certains contenus, bien que numérisés avec les meilleures techniques disponibles, peuvent ne pas offrir un confort de visionnage optimal.

 

LA PRIÈRE DE L'ABSENT

en VOD

de Hamid Bénani

Au Maroc, pendant la résistance et la lutte pour l'indépendance dans les années cinquante, Mokhtar, jeune homme cultivé épris de raffinement, issu d'une famille bourgeoise de Fès, est à l'origine, bien involontairement, de la déchéance de Yamna qui devra payer le prix fort pour recouvrer dignité et liberté. D'après le roman éponyme de Tahar Benjelloun.

 

A propos du film

Il fallait sans doute l'écriture cinématographique, à la fois riche et rigoureuse de Hamid Bénani, pour apprivoiser sans la dénaturer ni la réduire l'écriture foisonnante de Tahar Benjelloun. La Prière de l'Absent raconte l'odyssée de Mokhtar, un Sindibad des temps modernes, dont la naviguation intropsective et erratique nous amène dans différentes strates de la société et de l'imaginaire marocains. Du foyer bourgeois traditionnel à la bohème, de la rue à l'enfermement, puis à la rue encore, de la rue à la route, de la route au refuge, et du refuge à la plage, ouverte sur l'immensité de l'océan. De la blessure amoureuse traumatique (du fait d'un amour impossible pour un autre homme) à l'oubli, de l'oubli aux fragments de souvenirs et de fantasmagorie aperçus dans des songes, jusqu'à la pleine lucidité retrouvée. De la fuite d'un Maroc des carcans et de l'étouffement, à la place retrouvée dans un Maroc soufiste, ouvert, puissament catarthique et enchanteur, qui ouvre ses bras aux âmes marginales en reconnaissant leur errance comme un chemin légitime, une manière d'exister. Il y a aussi Yamna, figure féminine en contre-champ de Mokhtar, ancienne servante de la famille de ce dernier, qui contrairement à lui ne choisit pas mais subit l'errance et la fuite, en quête d'un moyen de sortir d'une disgrâce dont Mokhtar est lui-même à l'origine. Leurs trajectoires parallèles restent connectées en songe jusqu'à leurs retrouvailles autour d'un fils dont la légitimation scelle à la fois la réparation pour Yamna et une nouvelle séparation, cette fois-ci définitive, qui permet à Mokhtar d'embrasser pour toujours la vie qu'il souhaite au sein d'une zaouia. En fond d'écran, le contexte à peine suggéré d'un Maroc à l'aube de son indépendance, renvoie également à ce thème central de la légitimité, de la réappropriation du passé, et de la liberté de choisir son identité et son destin. Sur le plan esthétique, on notera le parti pris très fort d'une harmonie de couleurs (une gamme de bleus et de blancs, teintés d'ocre ou encore tachés de rouge). Ce parti pris est scrupuleusement respecté tout au long du film, et décliné sur l'ensemble des décors, lumières et costumes, contribuant à fabriquer une atmosphère de magie, proche du conte surréaliste. Enfants, nous avions le conte de Sindibad, et adultes nous avons La Prière de l'absent.

AFLAMIN, 2021

 

 

  • PRIERE DE L'ABSENT

    PRIERE DE L'ABSENT

    1h32

    Langue : Arabic
  • Année 2001
  • Durée 1h40
  • Origine Maroc
  • Langues disponibles Version originale (Darija)

Ce film est présenté dans son format original. Selon leur ancienneté, certains contenus, bien que numérisés avec les meilleures techniques disponibles, peuvent ne pas offrir un confort de visionnage optimal.

 

LA PRIÈRE DE L'ABSENT

en VOD

de Hamid Bénani

Au Maroc, pendant la résistance et la lutte pour l'indépendance dans les années cinquante, Mokhtar, jeune homme cultivé épris de raffinement, issu d'une famille bourgeoise de Fès, est à l'origine, bien involontairement, de la déchéance de Yamna qui devra payer le prix fort pour recouvrer dignité et liberté. D'après le roman éponyme de Tahar Benjelloun.

 

A propos du film

Il fallait sans doute l'écriture cinématographique, à la fois riche et rigoureuse de Hamid Bénani, pour apprivoiser sans la dénaturer ni la réduire l'écriture foisonnante de Tahar Benjelloun. La Prière de l'Absent raconte l'odyssée de Mokhtar, un Sindibad des temps modernes, dont la naviguation intropsective et erratique nous amène dans différentes strates de la société et de l'imaginaire marocains. Du foyer bourgeois traditionnel à la bohème, de la rue à l'enfermement, puis à la rue encore, de la rue à la route, de la route au refuge, et du refuge à la plage, ouverte sur l'immensité de l'océan. De la blessure amoureuse traumatique (du fait d'un amour impossible pour un autre homme) à l'oubli, de l'oubli aux fragments de souvenirs et de fantasmagorie aperçus dans des songes, jusqu'à la pleine lucidité retrouvée. De la fuite d'un Maroc des carcans et de l'étouffement, à la place retrouvée dans un Maroc soufiste, ouvert, puissament catarthique et enchanteur, qui ouvre ses bras aux âmes marginales en reconnaissant leur errance comme un chemin légitime, une manière d'exister. Il y a aussi Yamna, figure féminine en contre-champ de Mokhtar, ancienne servante de la famille de ce dernier, qui contrairement à lui ne choisit pas mais subit l'errance et la fuite, en quête d'un moyen de sortir d'une disgrâce dont Mokhtar est lui-même à l'origine. Leurs trajectoires parallèles restent connectées en songe jusqu'à leurs retrouvailles autour d'un fils dont la légitimation scelle à la fois la réparation pour Yamna et une nouvelle séparation, cette fois-ci définitive, qui permet à Mokhtar d'embrasser pour toujours la vie qu'il souhaite au sein d'une zaouia. En fond d'écran, le contexte à peine suggéré d'un Maroc à l'aube de son indépendance, renvoie également à ce thème central de la légitimité, de la réappropriation du passé, et de la liberté de choisir son identité et son destin. Sur le plan esthétique, on notera le parti pris très fort d'une harmonie de couleurs (une gamme de bleus et de blancs, teintés d'ocre ou encore tachés de rouge). Ce parti pris est scrupuleusement respecté tout au long du film, et décliné sur l'ensemble des décors, lumières et costumes, contribuant à fabriquer une atmosphère de magie, proche du conte surréaliste. Enfants, nous avions le conte de Sindibad, et adultes nous avons La Prière de l'absent.

AFLAMIN, 2021

 

 

  • PRIERE DE L'ABSENT

    PRIERE DE L'ABSENT


    Durée : 1h32
    Langue : Arabic
    1h32
  • Année 2001
  • Durée 1h40
  • Origine Maroc
  • Langues disponibles Version originale (Darija)

Vous aimerez aussi


WECHMA

WECHMA

WECHMA

Durée : 3h26
Prix : DH 20.00

Messaoud, enfant adopté, trouve en Melki un père bon mais sévère, qui souhaite élever son fils selon la seule éducation valable à ses yeux, faite de piété, de discipline et de cruels châtiments corporels. Malgré la bienveillance d'une mère adoptive qui ne parvient pas à apaiser sa souffrance d'orphelin, Messaoud s’engage sur la voie de la révolte et de la délinquance. D’une écriture rigoureuse,...

L'ENFANT CHEIKH

L'ENFANT CHEIKH

L'ENFANT CHEIKH

Durée : 1h25
Prix : DH 20.00

Fresque épique du temps de la conquête du Tafilalet et histoire tragique de Saïd, jeune homme pris dans les tourments d'une succession à la tête d’une tribu résistante suite à l'assassinat de son Cheikh.

LA NUIT ARDENTE

LA NUIT ARDENTE

LA NUIT ARDENTE

Durée : 1h36
Prix : DH 20.00

Dans une famille traditionnelle, une bourgeoisie de vieille souche en décadence. Driss, un conservateur intransigeant, est en conflit avec ses enfants, Atika, Abdelhak et Nora, plus ouverts sur le monde moderne et en perpétuelle rébellion contre lui. Déjà le conflit était ouvert avec la mère défunte, Oum Hani, qui étouffait dans le carcan rigoriste qu’il lui imposait.

Paiement 100% sécurisé
Visionnage en streaming
Formules d'abonnement
Compatible tout support