Marème, vingt ans, tente d’attirer les passantes pour leur poser des faux-cils et des rastas, en plein centre ville de Casablanca. Marème est une "Aji-Bi", une esthéticienne informelle, vivant au sein d’une petite communauté de Sénégalaises vivant clandestinement à Casablanca. Hésitant entre s’installer au Maroc ou continuer leur traversée vers une Europe rêvée, ces femmes de tous âges s’organisent pour survivre dans une société marocaine qui peut se montrer à la fois généreuse et hostile.
Réalisateur | Raja Seddiki |
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AJI-BI, LES FEMMES DE L'HORLOGE
de Raja Seddiki
'Aji, khti, viens, ma sœur'… C’est ainsi que Marème, vingt ans, accroche ses clientes parmi les passantes, aux abords de l’ancienne médina de Casablanca pour leur poser des faux-cils et des rastas. Marème est une « Aji-bi », une esthéticienne racoleuse, vivant au sein d’une petite communauté de Sénégalaises échouées elles aussi à Casablanca. Hésitant entre une régularisation au Maroc ou la traversée vers l’Europe, ces femmes de tous âges s’organisent pour survivre dans une société marocaine à la fois généreuse et hostile.
Récompenses et distinctions
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2015, Cinemed Festival International du Cinéma Méditérranéen de Montpellier, France |
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2015, MEDIMED, Barcelone, Espagne |
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2015, FIDADOC, Agadir, Maroc |
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2005, Festival de l’Institut du Monde Arabe, Paris, France |
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2008, Cycle cinéma au Festival de la Francophonie de Caracas, Argentine |
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2015, Festival du film documentaire de Saint-Louis, Sénégal |
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2016, Festival de Cine Africano, Tarifa, Espagne |
A propos du film
"Raja nous confie qu’elle a passé sept mois avec ces femmes avant de gagner leur confiance et intégrer leur quotidien. "Mon grand-père était noir, de Marrakech, je ne pouvais donc pas rester insensible et passive face à la situation de ces femmes, face au racisme dans mon propre pays." Ce qui l’a poussée à faire ce film? Un premier voyage au Sénégal, où elle avait été très bien accueillie. Une expérience qu’elle a confrontée à la réalité casaouie, en passant tous les jours devant l’ancienne médina. Avec sa photographie léchée, et son sens du cadrage et de la composition, Raja parvient à saisir l’essence même de Casa avec un réalisme frappant et une poésie insoupçonnée. Comme ces aji-bis, la ville blanche est bruyante, agitée, souvent hostile, mais avant tout vivante. A l’inverse, certains plans, très contemplatifs, parfois accompagnés de voix off, contrebalancent cette saturation de sons et de couleurs, et nous permettent de faire une pause pour mieux nous imprégner de cet univers qu’on nous décrit."
Lioumness
AJI-BI, LES FEMMES DE L'HORLOGE
de Raja Seddiki
'Aji, khti, viens, ma sœur'… C’est ainsi que Marème, vingt ans, accroche ses clientes parmi les passantes, aux abords de l’ancienne médina de Casablanca pour leur poser des faux-cils et des rastas. Marème est une « Aji-bi », une esthéticienne racoleuse, vivant au sein d’une petite communauté de Sénégalaises échouées elles aussi à Casablanca. Hésitant entre une régularisation au Maroc ou la traversée vers l’Europe, ces femmes de tous âges s’organisent pour survivre dans une société marocaine à la fois généreuse et hostile.
Récompenses et distinctions
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2015, Cinemed Festival International du Cinéma Méditérranéen de Montpellier, France |
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2015, MEDIMED, Barcelone, Espagne |
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2015, FIDADOC, Agadir, Maroc |
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2005, Festival de l’Institut du Monde Arabe, Paris, France |
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2008, Cycle cinéma au Festival de la Francophonie de Caracas, Argentine |
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2015, Festival du film documentaire de Saint-Louis, Sénégal |
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2016, Festival de Cine Africano, Tarifa, Espagne |
A propos du film
"Raja nous confie qu’elle a passé sept mois avec ces femmes avant de gagner leur confiance et intégrer leur quotidien. "Mon grand-père était noir, de Marrakech, je ne pouvais donc pas rester insensible et passive face à la situation de ces femmes, face au racisme dans mon propre pays." Ce qui l’a poussée à faire ce film? Un premier voyage au Sénégal, où elle avait été très bien accueillie. Une expérience qu’elle a confrontée à la réalité casaouie, en passant tous les jours devant l’ancienne médina. Avec sa photographie léchée, et son sens du cadrage et de la composition, Raja parvient à saisir l’essence même de Casa avec un réalisme frappant et une poésie insoupçonnée. Comme ces aji-bis, la ville blanche est bruyante, agitée, souvent hostile, mais avant tout vivante. A l’inverse, certains plans, très contemplatifs, parfois accompagnés de voix off, contrebalancent cette saturation de sons et de couleurs, et nous permettent de faire une pause pour mieux nous imprégner de cet univers qu’on nous décrit."
Lioumness
AJI-BI, LES FEMMES DE L'HORLOGE SOUS-TITRE FR...
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