"My Land" donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans.
Réalisateur | Nabil Ayouch / نبيل عيوش |
Acteurs | Abou Afifi Abou Hassan / أبو عفيفي أبو حسن, Abou Nabil Kurdieh أبو نبيل كردية, Khadijeh Gharabli / خديجة غرابلي, Oum Suleiman / أم سليمان |
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MY LAND
en VOD
de Nabil Ayouch
Ce film documentaire donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans. Cette parole est entendue par de jeunes israéliens de 20 ans qui construisent leurs pays, se sentent viscéralement attachés à leur terre, mais sans jamais vraiment savoir expliquer pourquoi. Entre ces deux mémoires, il y a une réalité. La réalité de deux peuples qui se battent pour la même terre. Il en ressort un dialogue à distance qui met en perspective ce conflit sous un angle avant tout humain.
Récompenses et distinctions
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2012, Festival du Film Méditerranéen de Tetouan |
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2011, Festival Cinéalma Nice |
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2011, Festival National du Film de Tanger |
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2011, Festival du Film Arabe de Fameck |
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2011, Festival International du Film Francophone de Namur
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2011, Festival du Film Palestinien de Boston |
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2011, Festival du Film Méditerranéen de Montpellier Sélection Officielle |
A propos du film
Un projet formidable, qui va même jusqu'à la mise en abyme puisque nous avons à la fois le film et le film dans le film, à savoir ces précieuses images venues d'ailleurs qu'on ne consulte que sur l'écran de l'ordinateur.
L'humanité
(...) Le réalisateur rend justice à la beauté des paysages et des vieilles pierres que se disputent les deux peuples depuis plus de soixante ans. "My Land" ne résout pas le conflit mais offre une belle écoute à tous les récits qui s'y croisent.
Les Inrockuptibles
Première incursion, lucide et constructive, dans le documentaire pour Nabil Ayouch, qui dresse un état des lieux pertinent du rapport actuel des Palestiniens et des Israéliens à cette terre commune sur laquelle ils cohabitaient autrefois en paix.
Les Fiches du cinéma
"J'ai été profondément ému par ce film. Il ne joue sur aucun pathos. Rien n'est lacrymogène mais tout sort des tripes, à commencer par la démarche même de Nabil Ayouch, lui-même né d'un père musulman marocain et d'une mère juive tunisienne. Omniprésent dans les discussions familiales, le conflit israélo-palestinien a marqué son éveil au monde et forgé sa conscience politique de cette grande injustice. Et il n'était pas question de mettre les pieds en Israël pour ne rien légitimer. Et puis, un jour en 2003, il franchit cette frontière, suite à un contact avec des Israéliens différents du schéma qu'il en avait dans la tête : il put montrer ses films dans les territoires occupés, rencontrer qui il voulait et se confronter à des étudiants israéliens. My Land devenait possible, basé sur l'idée de filmer les témoignages de Palestiniens expulsés en 1948 lors de la partition du pays, époustouflants de douleur et de dignité, et de les donner à écouter à de jeunes Israéliens vivant sur les lieux mêmes où ont vécu ceux dont ils entendent la voix et voient l'image. Un film de mémoire en somme. Pour les uns, le temps s'est arrêté. Pour les autres, il n'a jamais existé. Car ces jeunes Israéliens ne savent rien de ce passé, soit qu'ils aient évacué la question, soit qu'on leur ait sciemment caché. Il n'est pourtant pas neutre de vivre sur des terres qui, 60 ans plus tôt appartenaient à d'autres qui auraient voulu y rester. Et qui de surcroît disent bien que Juifs et Arabes y vivaient en bonne entente. "Ce passé nous hante", dit une jeune Israélienne. Tous sont ouverts à écouter mais cela ne change rien à la donne : c'est là qu'ils vivent, qu'ils sont nés, qu'ils ont grandi, qu'ils veulent rester. Du côté palestinien, dans les camps du Liban, promiscuité, exiguïté, interdiction de travailler… mais pour les jeunes aussi, le temps a passé. C'est très fort, parce que, loin des positions tranchées qui parfois percent dans les réactions, c'est tout simplement humain. En multipliant les rencontres, Ayouch explore la diversité de la société israélienne, et donc des vécus et réponses de chacun. Mais le constat général est terrible : quel que soit le degré de conscience, c'est la loi du plus fort qui s'applique. J'y suis, j'y reste. Le film se garde bien de juger ou de mépriser qui que ce soit. Et parce qu'il a cette ouverture, il laisse entrevoir une lueur d'espoir que la réalité semble systématiquement piétiner, tant le problème reste insoluble. Par le simple fait d'exister, ce film, parce qu'il n'est pas un discours partisan, parce qu'il laisse la parole à ceux qu'il filme et donc la donne au spectateur, est un geste artistique. Il est en soi un espace de dialogue, sur un terrain où ce dialogue est coupé depuis 60 ans. Il est une question, une piste, un simple geste, qui ne changera sans doute pas grand-chose sur le terrain mais qui s'ajoute à toutes les initiatives tendant vers le vivre ensemble. Seul l'art peut restaurer un dialogue là où les discours s'opposent. Et c'est parce qu'il veut y croire que ce film est émouvant."
Olivier Barlet, Africiné, 25 janvier 2012
MY LAND
en VOD
de Nabil Ayouch
Ce film documentaire donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans. Cette parole est entendue par de jeunes israéliens de 20 ans qui construisent leurs pays, se sentent viscéralement attachés à leur terre, mais sans jamais vraiment savoir expliquer pourquoi. Entre ces deux mémoires, il y a une réalité. La réalité de deux peuples qui se battent pour la même terre. Il en ressort un dialogue à distance qui met en perspective ce conflit sous un angle avant tout humain.
Récompenses et distinctions
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2012, Festival du Film Méditerranéen de Tetouan |
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2011, Festival Cinéalma Nice |
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2011, Festival National du Film de Tanger |
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2011, Festival du Film Arabe de Fameck |
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2011, Festival International du Film Francophone de Namur
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2011, Festival du Film Palestinien de Boston |
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2011, Festival du Film Méditerranéen de Montpellier Sélection Officielle |
A propos du film
Un projet formidable, qui va même jusqu'à la mise en abyme puisque nous avons à la fois le film et le film dans le film, à savoir ces précieuses images venues d'ailleurs qu'on ne consulte que sur l'écran de l'ordinateur.
L'humanité
(...) Le réalisateur rend justice à la beauté des paysages et des vieilles pierres que se disputent les deux peuples depuis plus de soixante ans. "My Land" ne résout pas le conflit mais offre une belle écoute à tous les récits qui s'y croisent.
Les Inrockuptibles
Première incursion, lucide et constructive, dans le documentaire pour Nabil Ayouch, qui dresse un état des lieux pertinent du rapport actuel des Palestiniens et des Israéliens à cette terre commune sur laquelle ils cohabitaient autrefois en paix.
Les Fiches du cinéma
"J'ai été profondément ému par ce film. Il ne joue sur aucun pathos. Rien n'est lacrymogène mais tout sort des tripes, à commencer par la démarche même de Nabil Ayouch, lui-même né d'un père musulman marocain et d'une mère juive tunisienne. Omniprésent dans les discussions familiales, le conflit israélo-palestinien a marqué son éveil au monde et forgé sa conscience politique de cette grande injustice. Et il n'était pas question de mettre les pieds en Israël pour ne rien légitimer. Et puis, un jour en 2003, il franchit cette frontière, suite à un contact avec des Israéliens différents du schéma qu'il en avait dans la tête : il put montrer ses films dans les territoires occupés, rencontrer qui il voulait et se confronter à des étudiants israéliens. My Land devenait possible, basé sur l'idée de filmer les témoignages de Palestiniens expulsés en 1948 lors de la partition du pays, époustouflants de douleur et de dignité, et de les donner à écouter à de jeunes Israéliens vivant sur les lieux mêmes où ont vécu ceux dont ils entendent la voix et voient l'image. Un film de mémoire en somme. Pour les uns, le temps s'est arrêté. Pour les autres, il n'a jamais existé. Car ces jeunes Israéliens ne savent rien de ce passé, soit qu'ils aient évacué la question, soit qu'on leur ait sciemment caché. Il n'est pourtant pas neutre de vivre sur des terres qui, 60 ans plus tôt appartenaient à d'autres qui auraient voulu y rester. Et qui de surcroît disent bien que Juifs et Arabes y vivaient en bonne entente. "Ce passé nous hante", dit une jeune Israélienne. Tous sont ouverts à écouter mais cela ne change rien à la donne : c'est là qu'ils vivent, qu'ils sont nés, qu'ils ont grandi, qu'ils veulent rester. Du côté palestinien, dans les camps du Liban, promiscuité, exiguïté, interdiction de travailler… mais pour les jeunes aussi, le temps a passé. C'est très fort, parce que, loin des positions tranchées qui parfois percent dans les réactions, c'est tout simplement humain. En multipliant les rencontres, Ayouch explore la diversité de la société israélienne, et donc des vécus et réponses de chacun. Mais le constat général est terrible : quel que soit le degré de conscience, c'est la loi du plus fort qui s'applique. J'y suis, j'y reste. Le film se garde bien de juger ou de mépriser qui que ce soit. Et parce qu'il a cette ouverture, il laisse entrevoir une lueur d'espoir que la réalité semble systématiquement piétiner, tant le problème reste insoluble. Par le simple fait d'exister, ce film, parce qu'il n'est pas un discours partisan, parce qu'il laisse la parole à ceux qu'il filme et donc la donne au spectateur, est un geste artistique. Il est en soi un espace de dialogue, sur un terrain où ce dialogue est coupé depuis 60 ans. Il est une question, une piste, un simple geste, qui ne changera sans doute pas grand-chose sur le terrain mais qui s'ajoute à toutes les initiatives tendant vers le vivre ensemble. Seul l'art peut restaurer un dialogue là où les discours s'opposent. Et c'est parce qu'il veut y croire que ce film est émouvant."
Olivier Barlet, Africiné, 25 janvier 2012
MY LAND - SOUS-TITRES FRANCAIS
MY LAND - ENGLISH and ARABIC SUBTITLES
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