Younes Reggab

Younès Reggab est issu d'une famille de cnéma au Maroc. Il est le fils de Mohamed Reggab, réalisateur qui a marqué le cinéma marocain avec le film culte "Le coiffeur du quartier des pauvres". Sa sœur est costumière, il a un frère chef opérateur, et un autre éclairagiste. Après un cursus dans une école d’audiovisuel à Mohammédia, Younès Reggab effectue des stages dans différentes sociétés de production casablancaises avant de s’engager avec le réalisateur Ali Charaf, en 2000. C’est en 2003 qu'il décide de franchir le pas et de tourner son premier film, "Khouya". Il réalise ce court-métrage de 20 minutes, en cinq journées, avec ses propres moyens, autour de l’épineuse question de l’euthanasie en relatant l’histoire de deux frères dont l’un est tétraplégique. Le film est salué par la critique. Deux ans après, il récidive avec "Destin de famille", un autre court-métrage de 20 minutes, qui décroche à Bruxelles le Prix "Sylvie Auzas" du meilleur film au service d’une cause. Il remporte également le Grand Prix 2005 de la rencontre de Martil, exaequo avec le film espagnol « Auhendonia », de Imanuel Ortiz Lopez. Avec la même ardeur, il réalise deux autres courts-métrages : "Bac", où il traite de la désillusion d’un jeune bachelier venant du monde rural, et "Mes dernières lignes" qui relate l’histoire d’un jeune homme suicidaire. Suivront plusieurs autes films, parmi lesquels les téléfims "Fanida" et "Beach Boys", dans les anées 2000, dans le cadre du projet Film Industry, et le long-métrage "Feuilles mortes", réalisé en 2014 et séléctionné au Festival international du Film de Femmes de Salé.