Né le 22 octobre 1970 à « L'Hamria », un quartier populaire de Meknès, Bousselham Daïf est un enfant relativement renfermé. Fils de gardien d'un stade de hand-ball, il doit supporter les moqueries et bassesses de ses camarades de classe. Dans son école, on sait que la famille Daïf tenait un squat au milieu du stade de hand-ball. Que, dans ce squat, il n’y a pas de télévision ! Mais à toute chose malheur est bon, Bousselham Daif comblera cette lacune par le recours à la lecture. A l’âge de 15 ans, il a déjà lu « Le Malentendu » d’Albert Camus, « Ainsi parlait Zarathoustra » de Nietzsche… Dans la lecture, Bousselham a trouvé un palliatif à l’absence de télévision mais aussi et surtout le moyen de faire travailler son imagination. « Je lis un livre, je l’imagine sur scène», explique Bousselham. Il trouvera un bon encadrant en la personne de Mohamed Benhssain, l’une des figures de proue du théâtre amateur à Meknès. Bousselham était également un grand habitué des spectacles organisés à l’espace l’Hdim (théâtre de plein air). Il se souvient avec affection du passage à Meknès de la troupe de Taïeb Saddiki « Masrah Ennass » avec la pièce « Moulay Ismaïl », du Festival de théâtre organisé par la troupe « Rouad Al Khachaba » (Les pionniers de la scène)… « En 1986, cette troupe avait lancé un avis de formation au profit des amateurs de théâtre. J’en ai bénéficié… et je suis resté 4 ans avec cette troupe." Après l'obtention de son baccalauréat, Bousselham Daif sera admis sur concours à l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (Isadac). A la fin de ses études à l’Isadac, il rentre à Meknès pour former avec d’autres lauréats la troupe « Chamates" en 1997. Pour cette troupe, Bousselham traduit, adapte et met en scène « Les Bonnes », écrit et met en scène «Ras el-hanout » (Grand Prix du 1er Festival national du théâtre professionnel), adapte et met en scène « Semelles de vent » (Prix de la mise en scène au 2ème Festival de théâtre professionnel), écrit et met en scène « Mesk ellil », met en scène « Al kamanja » (Le violon) de Miloudi Chaghmoum, « Al Warda » d’après Pirandello, « Lil w’nhar » d’après un texte de Xavier Durringer… Aujourd'hui, Bousselham Daïf s’apprête à sortir dans les prochains jours son premier recueil de nouvelles intitulé « Jardin parfumé »… ; pour le 2ème recueil, ce sera « Lettres à Nicole Kidman ».
Deux couples d’amis, voisins, habitent à la campagne. Toute l’année, ils travaillent et mettent de côté pour se payer leurs vacances de l’année, direction la ville blanche : Casablanca.
Deux couples d’amis, voisins, habitent à la campagne. Toute l’année, ils travaillent et mettent de côté pour se payer leurs vacances de l’année, direction la ville blanche : Casablanca.