Quand Mustapha, le gérant du seul bar de la petite ville de Bejjad, apprend que tous les juifs partent en Israël et autres pays, il craigne la fermeture forcée du bar. Il commence à chercher l'issue, c'est alors que se présente une solution tellement simple que personne n'y avait songée
Réalisateur | Hassan Benjelloun / حسن بنجلون |
Acteurs | Abdelkader Lotfi / عبد القادر لطفي, Ilham Loulidi / إلهام لوليدي, Rim Chmaou / ريم شماو, Simon Elbaz / سيمون الباز |
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OU VAS-TU MOSHE ?
en VOD
Au début des années 60, suite à l'indépendance du Maroc, des centaines de milliers de Juifs marocains, craignant l'incertitude politique et en quête d'une vie meilleure, décident de quitter leur terre natale pour immigrer en Israël et dans d'autres pays. Quand Mustapha, le gérant du seul bar de la petite ville de Bejjad, apprend que tous les Juifs partent, il panique. Si tous les non-musulmans quittent la ville, il sera forcé de fermer le bar. Comment éviter la fermeture ? En retenant un Juif ! Plus facile à dire qu'à faire... Voyant toutes ses manigances rester sans résultat, ses espoirs faiblissent et il s'apprête à se résigner. C'est alors que se présente une solution parfaite, tellement simple, que personne n'y avait songé… Si seulement tous les problèmes pouvaient se résoudre aussi facilement…
Récompenses et distinctions
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2009, Festival Cinéma et Migrations d'Agadir, Maroc |
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2010, 4ème Edition Ciné Regards Africains, France |
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2010, Festival Arts des Suds (ex Continent Afrique - Mont de Marsan), France |
A propos du film
Le cinéma de Benjelloun est un cinéma qui dit plus qu'il ne suggère, qui pointe du doigt plus qu'il ne désigne du regard, aurait dit le critique Serge Daney. Non que tout soit dit dans le dialogue, mais parce que tout le film est construit autour d'une volonté d'engagement. Aussi bien dans Jugement d'une femme, qui témoignait de la mouvance cherchant à redonner ses droits à la femme marocaine, que dans La Chambre noire qui revenait sur la répression durant les années de plomb pour montrer combien elles ont poussé les jeunes dans les bras des islamistes, il cherche à bousculer sa société, non sans prendre les risques correspondants. Où vas-tu Moshé ? est en parfaite continuité avec cette double démarche de participer à la réconciliation du peuple marocain avec son Histoire tout en la regardant en face et d'essayer de faire évoluer les mentalités pour conjurer la menace intégriste. Benjelloun allie ainsi une approche documentaire réaliste et des métaphores aisément déchiffrables. Il puise dans la tradition des conteurs qu'il a pu écouter dans les souks durant son enfance une certaine façon limpide et sensible de raconter une histoire en tricotant fiction et chronique, multipliant anecdotes et digressions en un ensemble cohérent et surtout signifiant. Où vas-tu Moshé ? est ainsi un film à la fois divertissant et engagé qui, bien que situé en 1963 à l'époque où les Juifs ont massivement quitté le Maroc pour se rendre principalement en Israël (où les Sépharades gonfleront les chiffres du chômage), resitue ce moment historique qu'il décrit en détails dans un enjeu plus large, celui de la conscience que la perte de sa diversité prépare la régression d'une société. Les scènes intimes alternent avec des montées épiques soutenues par une image chromo et une musique insistante : l'arsenal de l'implication émotionnelle du spectateur est déployé pour mieux faire sentir le drame humain qui donnera force au discours teinté d'humour sur les dangers liberticides de ne plus se retrouver qu'entre soi. Tout cela fonctionne si l'on veut bien y adhérer, c'est-à-dire partager la conviction du réalisateur. Reste ce que le film peut faire progresser dans le débat public marocain sur une période sombre et mal assumée de l'Histoire du pays, sans oublier ses clins d'œil complices à ceux qui défendent leur liberté d'être et de penser. C'est certainement là qu'il trouve à la fois son utilité et sa nécessité.
Olivier Bralet, Africiné, 11 juin 2007
OU VAS-TU MOSHE ?
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Au début des années 60, suite à l'indépendance du Maroc, des centaines de milliers de Juifs marocains, craignant l'incertitude politique et en quête d'une vie meilleure, décident de quitter leur terre natale pour immigrer en Israël et dans d'autres pays. Quand Mustapha, le gérant du seul bar de la petite ville de Bejjad, apprend que tous les Juifs partent, il panique. Si tous les non-musulmans quittent la ville, il sera forcé de fermer le bar. Comment éviter la fermeture ? En retenant un Juif ! Plus facile à dire qu'à faire... Voyant toutes ses manigances rester sans résultat, ses espoirs faiblissent et il s'apprête à se résigner. C'est alors que se présente une solution parfaite, tellement simple, que personne n'y avait songé… Si seulement tous les problèmes pouvaient se résoudre aussi facilement…
Récompenses et distinctions
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2009, Festival Cinéma et Migrations d'Agadir, Maroc |
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2010, 4ème Edition Ciné Regards Africains, France |
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2010, Festival Arts des Suds (ex Continent Afrique - Mont de Marsan), France |
A propos du film
Le cinéma de Benjelloun est un cinéma qui dit plus qu'il ne suggère, qui pointe du doigt plus qu'il ne désigne du regard, aurait dit le critique Serge Daney. Non que tout soit dit dans le dialogue, mais parce que tout le film est construit autour d'une volonté d'engagement. Aussi bien dans Jugement d'une femme, qui témoignait de la mouvance cherchant à redonner ses droits à la femme marocaine, que dans La Chambre noire qui revenait sur la répression durant les années de plomb pour montrer combien elles ont poussé les jeunes dans les bras des islamistes, il cherche à bousculer sa société, non sans prendre les risques correspondants. Où vas-tu Moshé ? est en parfaite continuité avec cette double démarche de participer à la réconciliation du peuple marocain avec son Histoire tout en la regardant en face et d'essayer de faire évoluer les mentalités pour conjurer la menace intégriste. Benjelloun allie ainsi une approche documentaire réaliste et des métaphores aisément déchiffrables. Il puise dans la tradition des conteurs qu'il a pu écouter dans les souks durant son enfance une certaine façon limpide et sensible de raconter une histoire en tricotant fiction et chronique, multipliant anecdotes et digressions en un ensemble cohérent et surtout signifiant. Où vas-tu Moshé ? est ainsi un film à la fois divertissant et engagé qui, bien que situé en 1963 à l'époque où les Juifs ont massivement quitté le Maroc pour se rendre principalement en Israël (où les Sépharades gonfleront les chiffres du chômage), resitue ce moment historique qu'il décrit en détails dans un enjeu plus large, celui de la conscience que la perte de sa diversité prépare la régression d'une société. Les scènes intimes alternent avec des montées épiques soutenues par une image chromo et une musique insistante : l'arsenal de l'implication émotionnelle du spectateur est déployé pour mieux faire sentir le drame humain qui donnera force au discours teinté d'humour sur les dangers liberticides de ne plus se retrouver qu'entre soi. Tout cela fonctionne si l'on veut bien y adhérer, c'est-à-dire partager la conviction du réalisateur. Reste ce que le film peut faire progresser dans le débat public marocain sur une période sombre et mal assumée de l'Histoire du pays, sans oublier ses clins d'œil complices à ceux qui défendent leur liberté d'être et de penser. C'est certainement là qu'il trouve à la fois son utilité et sa nécessité.
Olivier Bralet, Africiné, 11 juin 2007
OU VAS-TU MOSHE ? SOUS-TITRE FRANCAIS
Abdessalem Amer, un enfant prodige qui, bien que, orphelin et aveugle, a su surmonter tous les obstacles et handicaps pour s'imposer dans l'espace artistique et musical des années 60 et créer une nouvelle école de musique qualifiée "d'expressionniste".
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